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Quoi de mieux que la nuit pour vous parler de Nocturnes.
En cette nuit froide de novembre, c'est dans le confort douillet de mon lit que j'écris ce court billet avant que le sommeil ne me rattrape....
Le Nocturne opus 33 de Samuel Barber, écrit en 1959, se veut un hommage à John Field, compositeur et pianiste irlandais qui serait l'"inventeur" (...) du Nocturne (en tout cas l'un des premiers à en composer, les publier et les interpréter, ce qui n'est pas rien). Le Nocturne de Barber se rapproche cependant davantage de l’esprit romantique d’un Nocturne de Chopin, à travers une écriture très riche et d’une grande intensité d’expression. Le début du Barber rappelle d'ailleurs l'introduction du Nocturne opus 27 no 1 (do dièse mineur) de Chopin. Il présente un contour mélodique ample et souple, sur un accompagnement suivant un chemin de modulations surprenantes, mais jamais choquantes.
Quant au Nocturne no 5 de John Field, il nous berce et nous caresse par son étonnante simplicité et sa mélodie très yin.
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